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Romans & anthologies
E.-L. de Lamothe Langon
Souvenirs d'un fantôme
Chroniques d'un cimetière
16 x 24 cm / 224 pages
janvier 2018 / isbn 979-10-97279-02-8
27 €
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En 1838 Lamothe-Langon abandonne le gothique ou roman noir classique et offre à ses lecteurs une riche mosaïque de contes, récits traditionnels et nouvelles oscillant entre fantastique et merveilleux.
Au fil de ces vingt-sept nouvelles l’auteur de La Vampire invite à une entraînante ronde de fantômes, chevaliers, magiciens, diables et lutins, tentations, pactes et usurpations, malédictions familiales, portraits animés, imitations de Lénore, spectres ou revenants ; réunissant parfois dans le même texte divers passages empruntés à Fantasmagoriana et d’autres recueils du temps, une main enchantée, le comte de Saint-Germain, quelques rondes des morts, et un très grand nombre de mortes amoureuses et autres nonnes sanglantes.
« Trouvez-vous demain, à minuit précis, dans le cimetière de la paroisse (nous étions dans un endroit assez loin de Paris), là je vous remettrai le manuscrit qui renferme ces histoires merveilleuses, ces contes, comme il vous plaira de les appeler. Faites-les imprimer : elles profiteront à quelques uns ; elles amuseront le plus grand nombre. »
« Les lecteurs fidèles des Editions Otrante reconnaîtront peut-être certaines scènes familières des Fantaisies Hoffmaniennes (L’Heure de la mort, La Cheminée Gothique), de Fantasmagoriana (Les Portraits de famille, L’heure fatale, Le Revenant, La Chambre grise) ou de notre volume Diableries ; quelques-unes des nouvelles ou ballades de Memento Mori ou Mains enchantées ainsi qu’un très grand nombre de mortes amoureuses ou nonnes sanglantes imitées de La Morte fiancée, La Fiancée de Corinthe et quelques autres légendes et contes traditionnels, transposés ou parfois transformés et habilement mêlés par Lamothe-Langon. »
Petit abécédaire du noir
Edition établie et présentée par Florian Balduc.
12 x 18 cm / 40 pages
novembre 2017 / isbn 979-10-97279-00-4
11 €
Collection Le Colporteur
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Le bureau du noir, nom donné à l’ancêtre des pompes funèbres, est à la fin du dix-septième siècle « fournisseur de deuil aux familles » mais également en charge des billets ou placards d’enterrement.
C’est à la même époque que, d’abord fort simple pour très vite reprendre de « vrais tableaux de la résurrection », l’illustration fait son apparition sur les placards et connaît son heure de gloire, de la simple initiale ornée d’un crâne et de deux tibias, jusqu’aux encadrements à la cathédrale de l’époque romantique, avant de disparaître et céder la place à la simple bordure noire, dite de deuil.
Détails d’une collection anonyme de vingt-et-une initiales ornées du milieu du dix-huitième siècle au début du dix-neuvième, accompagnés d’une danse macabre géorgienne.
Diableries
Contes, légendes et anecdotes
Edition établie et présentée par Florian Balduc.
12 x 18 cm / 90 pages
novembre 2017 / isbn 979-10-97279-01-1
13 €
Collection Le Colporteur
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De quelques facéties et fantaisies, glanées çà et là, de sorcières, sabbats, pactes, diables, lutins et châteaux hantés.
Des démons ailés, des démons cornus, des démons ardents, des sorciers à cheval sur des boucs, des sorcières à califourchon sur des manches à balai, descendaient par le trou du plafond et dansaient de toutes leurs forces, du moment qu’ils mettaient pied à terre.
William Godwin
Saint-léon, histoire du seizième siècle
Edition établie et présentée par Florian Balduc.
16 x 24 cm / 424 pages
septembre 2017 / isbn 978-2-9551544-9-6
34 €
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Seizième siècle, dans une Europe déchirée par les guerres, entre réforme protestante et terreur de l’Inquisition, Saint-Léon, aristocrate déchu et ruiné au jeu obtient d’un mystérieux étranger les secrets de la pierre philosophale et de l’élixir de vie. Maudit, il est contraint à la fuite et à l’errance, de la France à l’Espagne en passant par l’Italie, l’Allemagne ou la Suisse, échappant aux prisons de l’Inquisition ou à la vindicte du peuple et croisant finalement en Hongrie la route d’un sanguinaire prince de Transylvanie.
En 1799 William Godwin, père de Mary Shelley qui écrira quelques années plus tard Frankenstein, livre un roman philosophique ou initiatique. Quelque part entre le Juif Errant, le mythe Rose-Croix, Cagliostro, Faust et le Paradis Perdu, Saint-Léon pose les bases du personnage de « l’errant gothique ». Source du Melmoth de Maturin, ce premier roman « gothique rosicrucien » servira de modèle à ses successeurs, de Shelley à Bulwer-Lytton en passant par Balzac et bien d’autres.
« Saint-Léon et Frankenstein ont ouvert de nouvelles perspectives. » (Walter Scott)
« J’ai parcouru tous les climats, et partout je n’y ai trouvé que du déplaisir. J’ai fréquenté les cours j’ai accompagné la marche des armées j’ai langui dans l’infection des cachots. Haï par le genre humain, poursuivi, chassé de partout, en butte aux calomnies les plus atroces, sans patrie, sans foyers, sans amis, est-il encore quelque infortune en réserve pour moi ?
Qu’aucun mortel après moi, ne soupire après la possession de la pierre philosophale ! »
Le roman gothique de William Godwin - Seizième siècle, descendant des soldats des croisades, perte au jeu, paysages alpins, orage et dévastation, mystérieux tentateur qui propose un pacte ou secret d’immortalité, Rose-Croix, fuite, persécution, emprisonnements, juges de l’Inquisition, France, Espagne, Suisse, Italie et Hongrie, alchimie et pierre philosophale, châteaux, cachots, incendie et souterrains, famine, guerre et dévastation de la Hongrie, prince de Transylvanie dont le château a été pillé et rasé et dont la femme et les enfants ont été massacrés
« Godwin was the first to embody in a romance the ideas of the Rosicrucians. »
« Un autre courant, issu peut-être du même esprit d’inquiétude, se manifeste dans le Saint-Léon de Godwin, qui raviva les traditions « rose-croix » et qui emprunte en même temps à l’école radclifienne son décor de souterrains et de nuits orageuses. »
« St. Leon, like the Wandering Jew, stands isolated in existence. He lives, indeed, but every thing dear to him is dying around him his affections are checked by the consciousness that he must lose every thing that he loves and he finds the elixir vitæ only imprisons him for ever in a charnel-house. »
Fantaisies Hoffmaniennes
Transformations, Visions, Elixirs, Ombres, Pactes, Violons, Métempsychoses et autres choses.
2 volumes
16 x 24 cm / 242 et 244 pages
mars 2016 / isbn 978-2-9551544-5-8
40 €
Collection Le Voyageur Enthousiaste
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Recueil de trente-cinq nouvelles fantastiques dans le goût d’Hoffmann, connues, oubliées ou inédites : de pactes en ombres ou reflets perdus, visions, folie, métempsychose, magnétisme, âmes volées, objets animés, sonates, violons enchantés, musiques du diable et autres figures de la littérature fantastique de l’époque romantique.
De 1813 à 1875, deux volumes de textes de E.T.A. Hoffmann, Adelbert von Chamisso, Alphonse Brot, Samuel-Henry Berthoud, Guy de Maupassant, Honoré de Balzac, Gavarni, Hans Christian Andersen, Jules Verne, Jules Janin, Aloysius Block, Emile Morice, Abel Hugo, Edouard de Puycousin, Léon de Wailly, Robert MacNish, Charles Rabou, S. Duffau, Théophile Gautier, ainsi que deux textes inédits provenant d’un manuscrit anonyme du milieu du XIXe siècle.
Tirage à 300 exemplaires numérotés.
Une carte reprenant l'illustration de couverture est jointe à chaque exemplaire.
Définition.
Fantaisies musicales : pièces musicales de forme libre.
Fantaisies littéraires : œuvres dans lesquelles l’auteur donne libre cours à son imagination.
« Vous êtes assis dans un grand fauteuil, les pieds sur les chenets près de vous votre table de travail sur un tabouret votre chien ou votre chat vos chaises rangées à leur place ordinaire vos rideaux fermés dans l’alcôve, votre lit déjà prêt et la couverture faite dans les chambres voisines, vous entendez aller et venir les gens de la maison, dans la rue, rouler les voitures partout enfin vous êtes entourés de choses et de bruits qui vous rappellent la vie de famille, le monde, la civilisation. Où la fantaisie pourrait-elle trouver à se nicher ? Où va-t-elle se placer ? Où ? sous votre bonnet de coton même que vous venez d’enfoncer sur vos deux oreilles en vous mettant au lit. C’est là qu’elle s’établit pour troubler vos idées et fasciner vos regards. Voyez, voici déjà dans votre feu des images de toutes sortes de choses, des maisons, des châteaux, des clochers étincelants qui grandissent, grandissent à vue d’oeil, puis des pétillements singuliers vous levez les yeux au plafond quels bizarres reflets, ou plutôt quelles figures étranges y flottent entrelacées ! Comme tout tremble et s’agite dans votre chambre et là-bas, dans ce coin, près de ce meuble qu’on ne dérange jamais, il y a, est-ce une erreur, une illusion ? non, il y a quelque chose qui brille : ce sont comme deux yeux ! ils vous regardent ! Chut. Vous entendez marcher ! c’est un bruit de pas !... » (Choix de Contes, Nouvelles et Fantaisies d’Hoffmann, article de Saint-Marc de Girardin in Journal des Débats, 17 juillet 1829.)
Gemmalie, et autres Corinthiennes
16 x 24 cm / 119 pages
juin 2016 / isbn 978-2-9551544-6-5
20 €
Collection Méduséenne
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Ce fut à cette lueur effrayante qu’enivré par la fureur du combat, je crus voir... je vis peut-être une femme d’une beauté ravissante... elle était sans armes et sans défense au milieu du danger qui l’environnait de toute part mais loin de paraître inquiète, une joie frénétique brillait sur son visage elle parcourait les rangs avec rapidité, volant partout où la mort était la plus certaine. Je la voyais bravant le mousquet et le cimeterre, saisir indifféremment le bras d’un musulman ou d’un chrétien, diriger le fer dont il était armé vers le sein de son ennemi, l’y plonger sans frémir, et teint de sang, l’en retirer pour immoler une nouvelle victime. Oubliant ma sûreté et ma vie, je ne songeais plus à combattre je voulais joindre cette beauté fatale aux deux partis, pour m’assurer qu’une vision n’abusait pas mes sens, mais toujours des chariots, des canons renversés, des soldats entassés et expirants me séparaient d’elle cependant mes efforts attirèrent ses regards, en me voyant un rire effrayant errait sur ses lèvres... « Guilford, me dit-elle, pense à Gemmalie... moi, je ne t’oublierai jamais. » (Extrait de Gemmalie)
Gemmalie, court texte anonyme paru en 1825, se présente comme une version féminine du Vampire de Polidori, imite Le Siège de Corinthe de Byron et met en scène une créature maléfique proche des récits de l’Antiquité et des contes des Mille et une Nuits.
« [Ouvrage] extrêmement rare, signalé nulle part, fort attachant par ses scènes de vampirisme, d’apparitions spectrales et de sortilèges. » (Catalogue de livres anciens Bernard Loliée, 1952.)
« La Librairie Ladvocat, au Palais-Royal, vient de publier un joli volume in-12, qui paraît destiné à obtenir beaucoup de succès la singularité du titre de cet ouvrage (il est intitulé Gemmalie) suffit pour susciter la curiosité des amateurs. On assure que cet ouvrage est le coup d’essai d’un homme de beaucoup d’esprit. » (Le Constitutionnel, 5 mai 1825.)
Baron de Lamothe-Langon
La Vampire, ou la Vierge de Hongrie
Suivi de Le Pays par-delà la forêt (extrait), Emily Gerard. Traduction de Seamus Wentzel.
Edition présentée et annotée par Florian Balduc. Postface de Valery Rion.
16 x 24 cm / 228 pages
janvier 2016 / isbn 978-2-9551544-4-1
30 €
Collection Méduséenne
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En 1825, soit onze ans avant Théophile Gautier, le baron de Lamothe-Langon met en scène la première morte amoureuse et la première véritable femme vampire de la littérature française.
Un cadre gothique proche des romans d’Ann Radcliffe, des soldats de retour des campagnes napoléoniennes, un pacte de sang trahi, un château en ruine, des présages, revenants et victimes dont on a aspiré la vie.
Un demi-siècle avant Le Fanu puis Stoker et que la littérature n’invente un vampire suceur de sang aux dents pointues, La vierge de Hongrie présente une immortelle dame au linceul, beauté ensorcelante revenue de la tombe, qui déchaîne les éléments, erre, flotte ou vole, et poursuit la mission qui lui a été confiée en semant la mort.
Première œuvre de fiction à mentionner les traditions des pays de l’Est et à décrire les méthodes de destruction d’un vampire, ce roman est sans conteste celui qui offre la description la plus fine et la plus fidèle de la figure du vampire et de la morte amoureuse.
Roman suivi de la traduction inédite des cinq chapitres relatifs aux superstitions transylvaniennes de l’ouvrage d’Emily Gerard, Le Pays par-delà la forêt. Somme extrêmement dense de légendes et croyances de l’Est dans lesquelles Bram Stoker a notamment puisé pour la rédaction de son Dracula.
Parfaitement fidèle au mythe de la Morte Fiancée, Lamothe-Langon livre un texte romantique qui devrait séduire les amateurs de littérature fantastique ou gothique, proche des récits de Gautier ou de Nodier et qui préfigure les Carmilla ou autre Dame au linceul de la fin du siècle.
« C’est ici la première fois qu’elle [la femme vampire] joue un rôle principal dans un roman français […] on y reconnaît l’intrigue fondamentale de tous les romans de vampirisme. De nouveau, c’est le détail qui intéresse le lecteur, et c’est là le véritable attrait de l’ouvrage […]. En un mot, les romans « gothiques » de Lamothe-Langon contiennent tous les éléments traditionnels des ouvrages d’Ann Radcliffe et des imitateurs français. Ce sont, il faut l’ajouter, les mêmes éléments qui se trouvent dans les premiers romans de Balzac. » (E.-L. de Lamothe-Langon, etc., Richard Switzer)
« Des scènes neuves, quelques situations fortement tracées, une physionomie moderne au milieu des superstitions du temps passé, impriment, à ce roman, un caractère particulier [...] elle plaira à ceux qui la liront nous croyons pouvoir en répondre. » (La Pandore, journal des spectacles, lundi 13 octobre 1824)
« Lamothe-Langon fait preuve d’un incontestable talent de mise en scène de ses personnages (à ce titre, les rencontres entre Alinska et Édouard sont de vraies perles du genre, à l’ambiance gothique aussi pesante que réussie), et d’une utilisation fine des éléments surnaturels, qui finissent par s’imposer au lecteur sans démonstration de force [...]. Un texte vraiment réussi, qui méritait d’être remis en lumière, et ne démérite aucunement vis à vis des autres nouvelles fondatrices de la littérature de fiction sur le vampire. » (Chronique du blog vampirisme.com, février 2016)
« Les éditions Otrante ont pris l'habitude - le temps de publier quatre volumes - de dépoussiérer l'univers assez roupilleux du romantisme noir [...]. On ne voit guère comment faire l'impasse sur cette éclatante lumière noire de la littérature gothique [...]. » (Eric Dussert, L'Alamblog, 15 janvier 2016)
« Si l’intrigue est prévisible pour le lecteur d’aujourd’hui, le roman n’en demeure pas moins un tour de force : la psychologie complexe des personnages principaux, l’intensité de l’inquiétante étrangeté vampirique, les descriptions contrastées des campagnes toulousaines, la peinture des sentiments, tout dans ce texte sauvagement romantique conduit le lecteur à se demander pourquoi l’histoire littéraire l’a si superbement oublié. » (Vincent Tassy, Obsküre Mag, mai 2016).
§ Article d'Eric Dussert, L'Alamblog, janvier 2016
§ Chronique sur vampirisme.com, février 2016
§ Article de Vincent Tassy, Obsküre Mag, mai 2016.
§ Emission Paludes du 1 avril 2016
Colliers de velours
Parcours d'un récit vampirisé. Anthologie.
Edition établie par Florian Balduc, préfaces de Marine Le Bail, Valery Rion et l'éditeur. Traductions de Seamus Wentzel.
16 x 24 cm / 260 pages
septembre 2015 / isbn 978-2-9551544-3-4
30 €
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Washington Irving, Pétrus Borel, Henri de Latouche, Joseph Méry, Paul Lacroix, Alexandre Dumas, Gaston Leroux, etc.
Dans le cadre de l’Exposition Visages de l’effroi notre ouvrage a fait l’objet d’une conférence le 18 décembre 2015 au Musée de la Vie Romantique. Tous nos remerciements aux nombreuses personnes présentes, à la Société des Amis d’Alexandre Dumas et bien évidemment au Musée.
L'intégralité des textes en un seul volume. Treize nouvelles, dont deux inédites.
La plus célèbre revenante ou morte amoureuse de l’époque romantique, quelques années avant celle de Gautier le plus grand cas de plagiat littéraire du 19e siècle.
Un inédit majeur : la première traduction française de la nouvelle fantastique d’Horace Smith.
Femme désirée, créature fantasmée qui méduse d'un regard née d'un songe puis rencontrée un soir au pied de l'échafaud. Chimère ou tentatrice qui mène au suicide, à la folie ou à la mort.
Comment une simple brochure religieuse du début du 17e siècle, devenue récit fantastique, réussit-elle, de réécriture en réécriture, à traverser le temps jusqu’à nous et à devenir le cas le plus célèbre de récit vampirisé ?
De 1613 à nos jours, sur les traces de L'Etudiant allemand de Washington Irving en passant par Alexandre Dumas, Pétrus Borel, Henri de Latouche, Joseph Méry, Gaston Leroux, Paul Lacroix et son manuscrit d'ébauche pour Dumas...
Du Paris du dix-septième siècle au Londres de Tyburn Tree, avant de revenir au Paris de la Révolution et, au détour d’une rue ou d’un échafaud d’y croiser Madame du Barry, Danton ou Charlotte Corday.
Préface et documents en annexe (La Légende dorée, Collin de Plancy, Les Commentaires d'Ovide, ...) un inédit majeur et l’histoire, qui se mêle et se confond avec celle de Charlotte Corday, du bien réel étudiant allemand de 1793.
« Un titre mystérieux, une irritante quatrième de couverture muette. Pourtant, aussitôt ouverte, cette anthologie des femmes « méduséennes » et vampiriques est aussi fascinante que palpitante. L’éditeur […] nous livre le résultat de sa quête minutieuse.[…] Si certaines œuvres sont connues, la plupart sont exhumées d’un injuste oubli. Ces trésors commencent en 1613, lorsqu’une « Damoiselle » splendide se change en fumée et puanteur dans le lit d’un gentilhomme. « Songe », « Dame noire », « revenant succube », on frissonne sous la plume d’inconnus […] mais aussi avec la griffe de plus célèbres.[…] L’art fantastique irrigue cette anthologie avec une troublante et obsessionnelle constance, entre deux grands tentateurs : Eros et Thanatos. » (Thierry Guinhut, Le Matricule des Anges, octobre 2015)
« Par delà le bien et le mal, tous ces récits échelonnés dans le temps […] nous interrogent sur la vérité du mythe de Méduse, sur la volonté de mort à l'œuvre dans le désir de connaissance. Séductrice plus que tentatrice, l'héroïne méduséenne sacralise et esthétise la mort [...]. » (Fabienne Leloup, Colliers de velours : une anthologie médusante, janvier 2016)
Fantasmagoriana
ou recueil d'histoires d'apparitions, de spectres, revenants, fantômes, etc.
14 x 21 cm / 230 pages
janvier 2015 / isbn 978-2-9551544-0-3
25 €
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Sixième retirage du premier titre des Éditions Otrante.
Johann Karl August Musäus, Johann Apel, Friedrich Schulze, Heinrich Clauren, Jean-Baptiste Benoît Eyriès.
Dans le cadre des célébrations de L’année sans été, l’ouvrage a fait l’objet d’une présentation lors de la réunion de janvier 2016 de la Société française des Etudes Byroniennes.
Première réédition complète de l’une des sources d’inspiration attestée pour Frankenstein.
Le 16 juin 1816, alors qu’ils sont bloqués depuis trois jours par la tempête, les occupants peu ordinaires de la villa Diodati lisent un recueil de contes fantastiques allemands. Lord Byron lance alors à ses amis un défi tout ce qu’il y a de plus anodin, mais qui fera entrer cette soirée dans l’histoire : chacun d’eux devra écrire une histoire de fantômes…
A l’origine du Vampire et de Frankenstein, mentionné dans tous les ouvrages critiques et cité par Mary Shelley dans ses propres préfaces, Fantasmagoriana est sans hésitation aucune le recueil de nouvelles fantastiques le plus important du dix-neuvième siècle, modèle et inspirateur de nombreux autres textes, et introducteur, à sa manière, de la version moderne de la Morte Fiancée dans la littérature française.
« […] Se déploie en effet, au fil des huit nouvelles, toute la lyre de l’émoi fantastique préromantique : spectre d’un barbier qui ne retrouve la paix qu’après s’être fait raser par un inconnu, portrait d’un château hanté, scénographie macabre et crâne piqué à la pointe d’une épée, chambre noire et grise. Un fantastique tanguant entre malédiction familiale et malaise social, délires et moralisme, explication rationnelle et surgissement de l’au-delà. » (François Angelier, Le Monde, 13 mars 2015)
« Cet ouvrage mériterait quelque succès, et il aurait fait fortune si on lui eût donné un titre mieux choisi. »
(Collin de Plancy)
Mains enchantées, et autres mains du diable
16 x 24 cm / 198 pages
mai 2015 / isbn 978-2-9551544-2-7
24 €
Indisponible
Wilhelm Hauff, Gérard de Nerval, Alphonse Karr, Adrien Robert, Guy de Maupassant, Henri Lavedan, Charles Buet, Paul Verlaine, Marcel Schwob, Arthur Conan Doyle, Théophile Gautier, Jules Clarétie, Punch.
Première anthologie de la fantasmagorie de la main dans la littérature du 19e siècle, qui marque les débuts de Maupassant et l'arrivée de Nerval dans ce genre.
De mains enchantées en mains d’écorchés et autres mains brunes ou de gloire, la littérature de ce siècle invente, quelques décennies avant Maurice Renard et ses Mains d’Orlac, une main non plus inerte mais porteuse de vie et mue par une volonté propre.
D’histoires de vengeances en héros quasi faustiens qui, plutôt que leur âme, vendent leur main au diable. Du modèle nervalien à la volonté post mortem chez Maupassant. De l’Allemagne de 1825 à l’Angleterre de 1899, cette anthologie offre un tour d’horizon de la fantasmagorie de la main par le biais de seize textes, certains connus, d’autres jamais réédités : du prix à payer avec l’Histoire de la main coupée de Hauff à l’absence de repos de La Main brune de Conan Doyle en passant par Théophile Gautier, Gérard de Nerval, Alphonse Karr, Jules Claretie, Charles Buet, Adrien Robert, Guy de Maupassant, Punch, Henri Lavedan, Paul Verlaine, et Marcel Schwob.
« Voici que la Librairie d'Otrante, en l’extrayant de ces ensembles hétérogènes et peu signifiants, intègre « La Main de gloire » à une anthologie thématique, Mains enchantées, et autres mains du diable, qui réunit seize nouvelles allemandes, anglaises et françaises du XIXe siècle consacrées à ce motif singulier. Du texte de Wilhelm Hauff (1825), cité par Freud dans L’inquiétante étrangeté, à ceux de Conan Doyle et Verlaine (1899), en passant par Nerval, Gautier, Maupassant et d’autres, la « fantasmagorie de la main », cette main « qui échappe » et porte le maléfice, se décline selon diverses modalités de l’épouvante, parfois teintée d’humour. » (Société Marcel Schwob, juin 2015)